Améliorer le parcours de soins en psychiatrie

Rapport du CESE

Les difficultés de la psychiatrie persistent alors qu’elles sont connues depuis longtemps. Cela tient certainement au fait que les réponses à activer doivent être globales. Il faut agir simultanément sur plusieurs leviers.

Les travaux récents du CESE ont signalé l’impact sur la santé de la précarité économique, des ruptures (chômage, séparation…), de l’isolement social. Les avis sur l’hôpital (2020), les enfants en situation de handicap (2020), les maladies chroniques (2019), la réinsertion des détenus (2019), les addictions (2019), l’isolement social (2018), la santé des élèves (2018), les EHPAD (2018), les déserts médicaux (2017) ont montré le poids des interactions entre santé psychique et santé somatique, mais aussi les interactions entre la santé mentale et les différentes formes de vulnérabilités sociales. 

Cet avis s’inscrit dans la continuité de ces avis avec une conviction forte : le respect des droits et de la dignité des personnes est une condition de l’efficacité des soins. La mise en place d’un parcours continu de soins dans le cadre d’interventions coordonnées des acteurs sanitaires et médico-sociaux qui associent la personne malade et ses proches en est le fil conducteur. 

Le Conseil articule ses recommandations autour de trois objectifs, en réalité très liés : - agir sur la connaissance et la représentation de la santé mentale ; - favoriser une entrée plus précoce dans le soin ; - renforcer la coordination médicale et médico-sociale afin d’assurer l’accompagnement des patientes, des patients et des proches aidants/aidantes.

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