Projets alimentaires territoriaux

Issus de la Loi d'avenir pour l'agriculture qui encourage leur développement depuis 2014, les PAT jouent un rôle capital pour accélérer la transition agricole et alimentaire dans les territoires, en rapprochant les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs.

Cette dynamique, initiée dans le cadre du Programme national pour l’alimentation (PNA), a été largement décuplée par le plan France relance  qui alloue 8,4 millions d’euros en faveur de projets collectifs agissant pour l’alimentation locale, durable et de qualité.

Le projet alimentaire territorial (PAT) du Département des Hautes-Alpes a été approuvé par l’État. Outre une aide de 90 000 €, une quarantaine d’actions vont très vite pouvoir voir le jour dans un seul objectif : proposer une alimentation saine et locale à tous les Haut-Alpins en développant une agriculture de « haute qualité ».

Le PAT porte en lui 40 projets (à réaliser dans les trois prochaines années), sur fond de développement durable. Parmi eux, Soliagri (qui avait d’ailleurs tapé dans l’œil de l’État au point d’être renouvelée avec son soutien). Mais également, des projets visant à « éduquer les consommateurs, réduire des inégalités d’accès à une alimentation de qualité et durable » ; à mettre sur pied une plateforme de vente en ligne de produit locaux ; « renforcer l’approvisionnement des cantines scolaires en produits locaux de qualité » ; « développer les circuits cours » ; « accompagner la création de l’AOP bleu du Queyras et l’IGP tomme du Champsaur » ; « augmenter le nombre d’exploitations labellisées AB et HVE » ; etc.

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